Dans une déclaration, lors d’une réunion d'échanges de vues avec la Commission parlementaire des affaires étrangères, conjointement avec la Commission du développement et en association avec la délégation de l'Assemblée parlementaire commune ACP-EU, en Europe, le Président Martelly a déclaré « C'est la première fois en Haïti qu'on démantèle un réseau de bandits de cette envergure, et je vous le dit carrément, ce réseau est plus fort que l'État lui-même, au point que j'ai dû, avant ma venu ici en Europe, faire une demande formelle aux États-Unis d'Amérique et à la France, pour trouver une assistance. Parce que ce réseau, s'il décide de renverser le Gouvernement, il peut le faire en une minute...» Parallèlement en Haïti, l’enquête sur le réseau de Clifford Brandt se poursuit... Me Lucman Délille, le Commissaire du Gouvernement a déclaré « au niveau du Parquet, le Commissaire du Gouvernement n'est pas un enquêteur de métier, la loi fait du juge d'instruction l'enquêteur de métier, c'est lui qui est là, pour approfondir l’enquête, pour trouver toutes les personnes, qui de près ou de loin, sont impliquées dans cette affaire et les appréhender [...] La justice ne vit pas de rumeurs, de tripotages, de paroles faites ici et là par des personnes qui font des accusations. Par contre, nous croyons, que s’il y a des personnes, qui font des accusations, qu'elles peuvent articuler, contre x ou y, il est clair qu'elles doivent les porter devant la justice. Les personnes qui rapportent des accusations à la radio, nous n'entrons pas dans ce genre de choses [...] M. Clifford Brandt reste un présumé kidnappeur, jusqu'à ce que le juge d'instruction l'inculpe [...] nous continuons à travailler sur le démantèlement du réseau, [...] au niveau du Parquet, nous allons sévir contre toute personne, qui est impliquée de près ou de loin dans cette affaires [...] quelque que soit sa couleur ou son importance [...] En tant que juriste, ce sont les preuves qui nous intéressent, ce n'est pas ce que les gens disent. S’il s’avère vrai [...] qu’il y a quelques membres de l'institution policière, qui sont impliqués dans ce réseau, c’est vraiment quelque chose de malheureux pour le pays...»