Le sénateur Steven Benoît dénonce la tentative du président du CSPJ, Arnel Alexis Joseph, d'empêcher le rappel de la conseillère électorale Carole Floréal Duclervil. Il ferait mieux de finaliser le dossier du remplacement de la conseillère électorale, a lassé entendre le premier secrétaire du Sénat qui réclame la démission du président de la Cour de Cassation. Pour le sénateur Benoît, le président du CSPJ doit respecter le vote réalisé la semaine écoulée par les membres du CSPJ Le Sénat ne reconnaît pas M. Alexis comme président de la Cour de Cassation parce qu'il avait dépassé l'âge d'éligibilité, argue le sénateur Benoît. D'après le sénateur Benoît le président du CSPJ est aux ordres du chef de l'état. Le président Martelly doit recommander au président du CSPJ de respecter le vote du conseil, insiste le sénateur Benoît. A la chambre basse le député Justeclair Dorgil impute au président du CSPJ la responsabilité du blocage dans les négociations. Estimant que le magistrat n'a pas la dimension d'un homme d'état, le parlementaire juge que le président du CSPJ ne doit pas être considéré comme un démocrate. Les députés du bloc parlementaire pour le Renforcement Institutionnel (PRI) croient que le juge Arnel Alexis Joseph essaie d'empêcher le rappel de la conseillère électorale Carol Floréal Duclervil qui a été décidé par la majorité des membres du CSPJ. Le président du PRI, Shadrac Dieudonné, lance des critiques virulentes contre le président de la CSPJ. M. Alexis est un fonctionnaire sourd, muet, aveugle est qui est sous coupe réglée du Palais National, dénonce le député des Gonaïves. Les députés du PRI accusent l'Exécutif d'utiliser le président du CEP pour bloquer le processus devant conduire à une modification du CEP. Le rappel de Carol Floréal Duclervil par les membres du CSPJ devrait ouvrir la voie à la désignation d'une personnalité désigné par la société civile.