Une Conférence Nationale sur le TPS a eu lieu la semaine dernière, en fin de semaine à Washington. Elle a regroupé les citoyens des quatre pays affectés par la menace de suspension du Statut de Protection Temporaire aux ressortissants de ces pays, le TPS. C’est à dire des ressortissants du Honduras, du Nicaragua, d’Haïti et du Salvador

Tous réunis à Washington, ils ont pu exprimer leurs doléances, les profits tirés par les Etats Unis de la présence chez eux de ces ressortissants qui constituent une force de travail non négligeable pour le pays d’accueil.  Mais aussi de l’argent pour le trésor américain résultant du renouvellement de ce statut chaque 18 mois, depuis sa création.

Le TPS prend fin le 22 Juillet pour les 58.000 citoyens haïtiens qui en bénéficient et pour jouir de la prolongation jusqu’au 22 Janvier 2018 proposée par l’administration TRUMP – c’est à dire SIX mois – chaque ressortissant devra payer $ 400.00.  

Ensuite il faut encore ajouter d’autres frais collatéraux liés à ce statut que doivent payer les bénéficiaires du TPS, autant d’argent qui aboutit dans les caisses de l’état.

D’un autre côté Si l’on ajoute à tous ces frais, l’argent envoyé à leurs parents restés en Haïti par les bénéficiaires du TPS, ce qui constitue une aide non appréciable, surtout  à un moment où l’administration TRUMP a décidé une coupure de cette aide, l’on comprend que en supprimant le TPS, cela constituera un manque à gagner pour et les autorités américaines mais aussi pour les pays d’origine de ces ressortissants. 

La bataille actuelle consiste à demander le statut définitif de résidence pour les actuels bénéficiaires du TPS originaires des quatre pays précédemment cités et l’on ne peut que souhaiter que les autorités des pays concernées ( Hondura, Haiti, Nicaragua, El Salvador- augmentent la pression pour arriver à l’obtention d’un statut définitif pour ses ressortissants. Mais ce n’est pas uniquement une affaire de gouvernement à gouvernement.  Pour augmenter la pression, la société civile des pays concernés par cette menace devra elle aussi se mettre de la partie, C’est tous ensemble que l’on arrivera à quelque chose. Autant les Haïtiens du dedans que ceux du dehors !