Et d’après le compte rendu de la rencontre elle a été fructueuse.

Au menu des discussions on cite:

Le Chancelier Navarro a rappelé que le Plan National de Régularisation des Étrangers (PNRE) en situation migratoire irrégulière en République Dominicaine, (gratuit) se terminera le 17 Juin 2015, après 18 mois d’application et que par la suite, son pays se conformera en matière de migrations, à la Constitution et aux lois dominicaine et aux protocoles et procédures pour « si nécessaire », exécuter les rappatriations, dans le respect des droits de l’homme.

Et jusqu’à present rien n’a été fait en Ha¨ˆti en terme de construction pour recevoir ces 200.000 compatriotes.

Mais le chancellier haïtien Duly Brutus a semblé ardé la têe froide. Voici sa réponse:

Le Ministre Brutus a annoncé qu’en avril prochain, le gouvernement haïtien ouvrira des bureaux dans les villes dominicaines de Santiago (Centre), Barahona (Sud) et à Higuey (Est), pour accélérer le processus de livraison de documents à nos compatriotes vivant dans le pays voisin , afin de leur permettre d'appliquer au PNRE.

 

Il a annoncé également, qu'Haïti délivrera une lettre temporaire aux haïtiens en situation irrégulière, qui leur servira comme reçu pour s'inscrire dans le plan de régularisation, en attendant que le gouvernement haïtien leur fournissent leurs passeports, le première exigences du PNRE.

A remarquer que alors ue le chancellier dominicain parle de rapatriement, le chancelier haïtien , lui parle de mesures à devoir ˆ´tre prise par son gouvernement pour activer l’inscription des haïtiens sans papiers au programme du PNRE.

Rappelons une fois de plus à nos compatriotes, que pour bénéficier du PNRE, il faut outre posséder des documents d’identification, que le demandeur prouve par des documents officiels qu’il résidait en République Dominicaine avant le 19 novembre 2011. Des preuves déjà difficiles à obtenir pour les haïtiens, qui répondent à ce critère de date (qui n’est pas le seul exigé), mais impossible pour ceux, qui chaque jour tentent l’aventure, bercé par de faux espoirs entretenus par des passeurs haïtiens, qui s’enrichissent sur l’ignorance de nos compatriotes. Le seul avantage immédiat pour un compatriote de s’inscrire au PNRE, c’est de bénéficier du moratoire d’expulsion en vigueur jusqu’au 17 juin en produisant la preuve qu’il s’est inscrit au Plan de régularisation.