Le Président Donald Trump a décidé de passer les vacances de la Thank’s Giving à West Palm Beach, dans SA LUXUEUSE VILLA, sur sa plage privée, à Mar a Largo. 

Aussitôt connue la nouvelle, la communauté haitienne s’est mobilisée. Et pas seulement elle. En effet des activistes de  toute la Floride ont été en quelque sorte galvanisé par l’annonce de cette arrivée. 

Frederica Wilson, Gepsie Metellus, Marleine Basten, mais aussi le  célèbre avocat des causes de l’immigration IRA KURZBAN. 

Tous ont fait connaître leur point de vue. 

 

«  Nous savons tous que Haïti n’est pas à même d’absorber 60.000 nouveaux venus a clamé Gepsie Metellus de Sans La. 

Des centaines de gens Haïtiens et autres sont arrivés dans un bus plein à craquer venu spécialement pour protester  contre le séjour de Trump au Privat Beach Club. Il est programmé pour y passer toutes les vacances de la Thank’s Giving. 

Des syndicalistes agitant des drapeaux marchaient sur un pont surplombant le Beach chantant : Fermez le, fermez le. Leur message au président état clair : «  Si vous nous déportez, beaucoup d’hôtels de parks, de club comme le votre ne seront plus à même de fonctionner. 

 

LE SUPER INTENDANT CARVLHO déclare : 

Aucun enfant ne pourra être enlevé du sanctuaire que représente une salle de classe. Si le moindre enfant est menacé d’expulsion d’une salle de classe, je prendrai les choses en main. 

 

Le Sud de la Florida a vu rouge quand est tombé le verdict condamnant près de 60.000 Haïtiens à vider les lieux d’ici Juillet 2019. Il y a eu une décision analogue pour les Nicaraguéens, une autre a mis en attente les 57.000 Honduriens qui viennent de bénéficier d’une extension de 5 mois. Mais ce sont les Haïtiens qui ont mis le feu aux poudres. 

 

«  Cette décision va nous donner davantage de pouvoir pour continuer la lutte a déclaré Frederica Wilson, Démocrate de Miami qui représente l’un des supports les plus importants pour les Haïtiens, la Haitian American Voters in the United States. Au cours d’une conférence de presse le mardi 21 novembre, elle a annoncé que la lutte va contonuer. 

 

Marleine Bastien, ] de Haitian Women of Miami a tenue elle aussi une conférence de presse au cours de laquelle elle a vivement condamné la décision de l’administration Trump. 

 

Et c’est ainsi que trois projets loi ont été immédiatement présentés au Congrès, y compris le projet bi –partisan : Extending Status Protection for Eligible Refuges with Established Residency Act ou ESPERER,.

 

 

Les Conditions en Haïti sont 10 fois pires qu’après le tremblement de terre, a déclaré l’avocat Ira Kurzban. II y a l’épidémie de choléra, il y a eu deux cyclones et le DHS s’est montré non observateur de la loi en ne cherchant pas à déterminer pourquoi le TPS devrait être renouvelé, prolongé. Ils n’ont pas considéré  tout les facteurs qu’ils étaient supposé considérer. Kurzban a noté que avant d’examiner  si oui ou non le USCIS allait prolongé le TPS, ils se sont penchés sur l’histoire criminelle de la communauté Haïtienne. 

 

C’est de la discrimination. C’est du racisme a déclaré le célèbre avocat.